JOSETTE S'EXPRIME

Le blog



Le JOMO, ça vous parle ?

C’est l’inverse du FOMO (Fear of Missing Out, ou « peur de rater quelque chose »).

Le JOMO (Joy of Missing Out) représente un état d’esprit où l’on apprécie de ne pas participer à certaines activités ou événements sociaux.
Au lieu de se sentir stressé ou angoissé à l’idée de manquer quelque chose, une personne qui vit pleinement le JOMO ressent de la satisfaction dans le fait de se concentrer sur des moments plus calmes, personnels, ou simplement de prendre du temps pour soi, sans se laisser influencer par la pression sociale.

Les gens qui éprouvent le JOMO choisissent délibérément de s’éloigner des distractions extérieures (comme les réseaux sociaux ou des événements surpeuplés) pour cultiver leur bien-être, leur paix intérieure et leur tranquillité. Cela peut être une réponse saine à un monde hyperconnecté.

Josette, sans le savoir, s’intègre dans ce mouvement venu d’outre-Atlantique…

Et si c’était stylé de s’arrêter ??

Ne rien faire, ce n’est pas rien. C’est ce qu’on apprend dans cette chronique sur France Inter (mais je vous fais le résumé à peu près) : le lien

Quand on ne fait rien de particulier, marcher sans but, regarder dans le vide),le cerveau se met en mode par défaut.

Ce mode s’appelle le réseau du soI (comme quoi, on reste toujours un peu connecté). Dans cet état, on rêvasse, on fait des liens, on digère ce qu’on vit, on se projette. Des neuroscientifiques montrent que ce vagabondage mental est essentiel pour imaginer l’avenir de façon positive.

Il joue un rôle essentiel dans la construction du sens de notre vie.

Ce temps vide est en danger d’extinction. Il est vite remplacé par une tâche, une notification.

Donc, sauvons le temps vide. Et connectons-nous à notre propre réseau.

Alors, quand est-ce qu’on ne prévoit rien ?

Mes poussins, depuis 6 mois, j’organise des pauses solo et voici ce que j’ai découvert…

La pause solo, c’est bien plus qu’un moment, c’est une démarche.
C’est une autorisation à se mettre en priorité.
C’est ressentir plus que réfléchir.

Quand on ose franchir la porte des pauses solo, c’est un tremplin vers beaucoup de OUI.
Après une première pause solo à la maison, certaines participantes m’ont confié s’être autorisées plus d’activités seule : un ciné, un repas, des promenades…. et même une 2ème pause solo chez Josette !

Le repos est indispensable à une bonne hygiène mentale. Les bienfaits de la pause sont trop souvent sous-estimés.

Alors, à qui le tour ?